Brasserie Campion : La Nouvelle Garde s'invite à Lille
Le groupe de restauration parisien, qui détient plusieurs établissements dans la capitale et alentours, a choisi le Vieux-Lille pour ouvrir sa première brasserie hors de son terrain de jeu historique.
C'est au coeur du Vieux-Lille que La Nouvelle Garde, groupe de restauration lancé en 2019 par Charles Perez et Victor Dubillot, a choisi d'installer sa dernière-née, la Brasserie Campion (du nom de Raphaël Campion, en charge des nouvelles ouvertures d'établissements du groupe). La société, qui compte cinq brasseries à Paris et une autre à Neuilly-sur-Seine, a élu domicile dans la capitale des Flandres pour plusieurs raisons.
La première, un peu évidente, «la proximité avec Paris», explique Cyril Denhez, directeur exécutif de l'établissement ayant ouvert ses portes rue Lepelletier le 10 janvier dernier. Mais aussi parce que les Hauts-de-France se sont faits remarquer comme «Région européenne de la Gastronomie 2023, que la métropole lilloise représente le troisième pôle économique de France et est également la troisième ville étudiante du pays», ajoute le dirigeant nordiste.
Jusqu'à 250 couverts par jour
Les lieux, occupés auparavant par la Lille Opéra Brasserie, sont répartis sur 370 m², soit trois salles. Quatre mois de travaux, de septembre à décembre, ont permis de transformer l'ancienne cour intérieure en verrière, celle-ci étant comme les autres salles parée d'une décoration chinée originale. Le restaurant peut accueillir 150 personnes et comptabilise jusqu'à 250 couverts par jour depuis son ouverture. L'établissement embauche une cinquantaine de personnes, également répartis entre la salle et la cuisine.
Du côté de la carte, la Brasserie Campion ne déroge pas à la règle que se fixent les dirigeants de La Nouvelle Garde : «boire et manger à la française». Charles Perez et Victor Dubillot se décrivent en effet, sans trop se prendre au sérieux, comme «une bande de jeunes franchouillards qui défendent frénétiquement l’art de vivre à la française à coup de brasseries traditionnelles». «Ici, vous ne trouverez pas de hamburgers et uniquement du vin français», confirme Cyril Denhez. L'idée est simple, de la cuisine de brasserie traditionnelle soignée, quelques plats flamands, et surtout, «vous ne trouverez strictement rien non plus qui ne soit pas fait maison !» promet le directeur exécutif.