De Rabelais à nos jours : la déshumanisation de la justice (suite)
Suite de la première partie parue dans notre précédente édition. Trinquemalle n’est pas satisfait : – “Comment sententiez-vous, mon amy ? – Comme vous aultres, Messieurs, pour celuy, je donne sentence, duquel la chanse livrée par le sort du judiciaire, tribuniau, proetorial, premier advient.
Trinquemalle insiste : “Voyre, mais puisque par sort et ject des dés, vous faictez vos jugements, pourquoy ne livrezvous ceste chanse le jour et heure propre. Les parties controverses comparent pardavant vous, sans aultre délay ? De quay vous servent les escriptures et aultres procédures contenues devans les sacs ?” A quoi le juge Brid’oye répond que “toutes ces écritures lui servent de trois chos...