Les fils vont casser
Les dentelliers de Calais vont mal. Le 8 décembre dernier, Codentel se plaçait sous la protection du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer. Un redressement judiciaire de six mois lui a été octroyé. Dans deux mois, les juges diront si l'affaire est viable ou non.
De gauche à droite, Claude Antrope, actionnaire, Isabelle Ravisse, commerciale et Antoine Poitau, actionnaire de Codentel. Pour l’un, ce sont les tracasseries de la reprise qui continuent de le plomber (des salariés non repris qui s’efforcent depuis trois ans de se faire réintégrer). Pour l’autre, c’est la production qui pose problème et fait fuir les clients. Pour le troi...