Métropole, la mal-aimée
La campagne électorale fait émerger de nouvelles préoccupations. La métropolisation, présentée depuis l’épisode des «Gilets jaunes» comme responsable de la «fracture territoriale», est désormais décriée à l’intérieur même des capitales régionales.
La «métropolisation» n’a pas bonne presse. Il est convenu d’en dénoncer les effets, de craindre ses conséquences sociales, de s’inquiéter de ses coûts. Cela fait beaucoup pour un terme, apparu dans le vocabulaire politico-administratif français il y a une petite dizaine d’années, et dont la définition demeure floue. La «métropolisation» caractériserait, selon une définition couramment admise, la c...