«On s'inquiète pour les petites entreprises, nombreuses à réaliser jusqu'à 70% de leur chiffre à l'export»
L'industrie cosmétique a contribué à la solidarité nationale en produisant du gel hydroalcoolique durant la pandémie. Ce qui n'a pas empêché la filière, très tournée vers l'export, de souffrir économiquement. La Cosmetic Valley organise aujourd'hui des états généraux pour affronter l'avenir.
La Gazette : Comment des usines de parfum se sont-elles organisées pour fournir du gel hydroalcoolique ? Christophe Masson : Traditionnellement, l’industrie cosmétique ne produit pas de gel hydroalcoolique : la réglementation ne le permet pas. Mais, dès la mi-mars, nous avons senti qu’il y aurait des besoins. Avec la FEBEA (Fédération des entreprises de la beauté) et les autorités, un...