RTE : le projet de renforcement de l'axe électrique Normandie-Hauts-de-France avance
Le projet de renforcement de l’axe électrique Normandie-Hauts-de-France de RTE avance, les échanges avec les parties prenantes du territoire se poursuivent, avant l’Instance locale de concertation (ILC) qui se déroulera au plus tard fin septembre.
Suite à la concertation préalable du public qui s’est achevée mi-février, RTE, qui pilote le projet, a tiré plusieurs enseignements qui ont conduit à des évolutions notables, parmi lesquelles la définition des fuseaux, la réalisation d’un diagnostic préalable des élevages en lien avec les Chambres d’agriculture, l’étude de la dépose complète ou partielle de la liaison électrique 225 000 volts Argœuvres-Beauchamps, des aménagements en faveur de la biodiversité.
Pour rappel, la nouvelle ligne aérienne d’environ 80 kilomètres sera en mesure de transporter 6 000 MW supplémentaires afin de contribuer à l’atteinte des objectifs de neutralité carbone d’ici 2050 pour laquelle la France et l’Union européenne se sont engagées.
Pour y parvenir, «une augmentation significative de la production d’électricité est attendue à l’Ouest de l’axe (développement des énergies décarbonées telles que l’éolien en mer et le nucléaire) et de la consommation à l’Est de celui-ci (ré-industrialisation et décarbonation des industries dans la Vallée de la Seine et la zone de Dunkerque notamment). C’est pourquoi, dès 2035, l’actuelle ligne électrique à 400 000 volts qui relie les régions de Normandie et des Hauts-de-France ne sera plus en capacité d’accueillir de nouveaux transits électriques», précise RTE.