«Les métiers du bâtiment vont forcément évoluer»
L’élection d’Olivier Salleron à la présidence nationale de la Fédération française du bâtiment (50 000 entreprises représentant plus d’un million de salariés) s’est déroulée le 20 mars dans un contexte inédit, confinement oblige, avec vote électronique. Son entrée en fonction, qui devait être progressive aux côtés de l’actuel président Jacques Chanut, se transforme en baptême du feu, avec des réunions de crise à répétition en visioconférence. Rencontre avec un président tiraillé entre l’urgence et des pistes de changements positifs.
La Gazette : Comment vivez-vous cette arrivée à la présidence nationale dans un tel contexte ? C’était inimaginable, en effet. C’est une arrivée très particulière, mais je préfère être dans l’opérationnel, une mission en duo assurée avec l’actuel président. Une heure après les félicitations par téléphone, j’étais dans la boucle de négociations et d’informations, avec les acteurs de la réalisation ...