2012 plus complexe encore que 2011 ? La liquidation de SeaFrance a gâché les fêtes des acteurs politiques et économiques de la région en général et de la Côte en particulier. La façade maritime de la région attire et aiguise les intêrets. Daniel Percheron disait que la Métropole n’était pas assez forte pour entraîner la région vers l’avenir. Les clés sont sur la Côte et se matérialisent bien dans les trois ports dont l’actualité va aller croissante pour la CCI Côte d’Opale, les élus et le Grand Port Maritime de Dunkerque.
Traditionnel débat d’orientation budgétaire au conseil général du Pas-de-Calais. Dominique Dupilet, son président, a tenu la plénière du 9 janvier, inquiet mais volontaire pour un budget difficile à boucler en des temps de baisses de recettes et de raréfaction du crédit public.
La compagnie maritime SeaFrance, filiale à 100% de la SNCF, a cessé d’exister. C’est la fin d’une entreprise phare de la Côte d’Opale qui a employé jusqu’à 1 800 personnes. Un aboutissement dont le Calaisis n’avait pas besoin avec déjà 16% de chômage : courant janvier, 880 salariés vont recevoir leur lettre de licenciement. Le territoire avait pourtant vu se profiler cette catastrophe annoncée mais n’a pas su réagir avant. Un coup dur pour une région de surcroît divisée dans l’épreuve, notamment par la multiplication des intervenants : acteurs publics (Etat, Région, EPCI, villes, CCI…) et privés (DFDS, LDA, Eurotunnel…), organisations syndicales (CFDT majoritaire, CGT, CFTC , CGC) et collectif de salariés non syndiqués.
Encore une semaine et le sort de SeaFrance aura été scellé. Le 3 janvier, le tribunal a décidé de surseoir quant au sort de SeaFrance. Le 9 janvier (après notre bouclage), il a décidé de prononcer la reprise de SeaFrance par la SCOP ou la cessation complète d’activité et la mise en liquidation. Si le premier scénario paraît incertain, il n’est pas dit que le second sonne totalement le glas de la compagnie maritime filiale de la SNCF. L’intervention du président de la République a ajouté une pression supplémentaire sur les acteurs et donné un répit aux salariés. Pour quel résultat ?Les 300 salariés qui avaient fait le déplacement le 3 janvier étaient attendus par plusieurs escouades de CRS, signe d’une tension à son comble.
Le métier d’esquisseur est la source esthétique des dentelles de Calais et de Caudry. “Dessin d’art appliqué à la dentelle mécanique”, l’esquisse n’est pourtant pas un dessin. Le terme lui-même fait débat. Son apparition dans le vocabulaire industriel date de 1851, date à laquelle l’historien Henri…
Deux ans après la fusion “épique” entre l’école d’ingénieurs de Saint-Omer et la création de l’école d’ingénieurs de l’Ulco (Eilco), le campus de Longuenesse poursuit plus sereinement son développement. L’aspect immobilier du projet s’est renforcé avec la pose de la première pierre de la future rés…
Derrière les fours du plus grand verrier du monde, la nouvelle salle de gymnastique trône à la sortie de la ville : six salles pour l’ensemble des activités gymniques dont un plateau de 1 800 m² et trois autres de 520 m². La hauteur culmine à 12 m, les tribunes accueillent 1 000 places, une salle…
Noël sous pression sur la Côte d’Opale. Le tribunal de commerce de Paris a décidé d’attendre la rentrée pour statuer – définitivement ? – sur le sort de la compagnie maritime SeaFrance. L’examen de la seule offre déposée (celle d’une scop composée majoritairement des salariés) devait se tenir le 19…
Passer de Force Calaisis à Force Côte d’Opale, tel est le souhait du président de la CCI Côte d’Opale Jean-Marc Puissesseau. La fédération des acteurs de la création et de la reprise d’entreprise dans le Calaisis doit servir d’exemple mais le retard est grand par rapport au niveau national : 95 cré…
La révolution à Calais ? Pas pour l’instant mais la délégation tunisienne d’acteurs économiques qui a passé une semaine dans le Calaisis n’a pas perdu son temps. Des rencontres tous azimuts ont en effet émaillé leur passage, tant à Paris qu’en province. A Calais, huit représentants d’offices tunisi…