La compagnie maritime SeaFrance, filiale à 100% de la SNCF, a cessé d’exister. C’est la fin d’une entreprise phare de la Côte d’Opale qui a employé jusqu’à 1 800 personnes. Un aboutissement dont le Calaisis n’avait pas besoin avec déjà 16% de chômage : courant janvier, 880 salariés vont recevoir leur lettre de licenciement. Le territoire avait pourtant vu se profiler cette catastrophe annoncée mais n’a pas su réagir avant. Un coup dur pour une région de surcroît divisée dans l’épreuve, notamment par la multiplication des intervenants : acteurs publics (Etat, Région, EPCI, villes, CCI…) et privés (DFDS, LDA, Eurotunnel…), organisations syndicales (CFDT majoritaire, CGT, CFTC , CGC) et collectif de salariés non syndiqués.
Avant de signer le 22 décembre à Matignon le “Pacte pour l’emploi de personnes en situation de handicap en entreprises adaptées 2012-2014”, François Fillon, Premier ministre, s’est rendu à Tilloy-les-Mofflaines, près d’Arras, pour visiter l’entreprise adaptée Apra, la plus importante structure d’atelier protégé dans le Pas-de-Calais.
Encore une semaine et le sort de SeaFrance aura été scellé. Le 3 janvier, le tribunal a décidé de surseoir quant au sort de SeaFrance. Le 9 janvier (après notre bouclage), il a décidé de prononcer la reprise de SeaFrance par la SCOP ou la cessation complète d’activité et la mise en liquidation. Si le premier scénario paraît incertain, il n’est pas dit que le second sonne totalement le glas de la compagnie maritime filiale de la SNCF. L’intervention du président de la République a ajouté une pression supplémentaire sur les acteurs et donné un répit aux salariés. Pour quel résultat ?Les 300 salariés qui avaient fait le déplacement le 3 janvier étaient attendus par plusieurs escouades de CRS, signe d’une tension à son comble.
C’est un beau livre que celui réalisé par les services de la Cité internationale de la dentelle et de la mode de Calais (CIDM). Dessiner la dentelle présente une des deux professions phare de la dentelle mécanique (avec le tulliste) : l’esquisseur, qui donne l’âme au motif. En moins de 200 pages, les auteurs font le tour d’un mythe esthétique dont les villes dentellières s’enorgueillissent encore aujourd’hui malgré leurs rivales asiatiques.
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